6671-le-gout-des-ruines-melancolies-des-civilisations-perdues-traces-de-lhistoire
Informations
Mercredi 19 mars à 14h30
60 minutes
173 inscrits
Disponible en replay jusqu’au 19 juin 2025
Le goût des ruines, mélancolies des civilisations perdues, traces de l'Histoire

Pendant des siècles, on n'a pas hésité à démolir et à se servir des pierres comme carrière pour faire du nouveau. Mais, à partir du XVIIIe siècle, on assiste à un éveil de la sensibilité pour les ruines. On y voit les vestiges d'un passé glorieux et la préfiguration de ce qui adviendra de toute œuvre humaine : apogée et décadence.

Les peintres les représentent et quelquefois en inventent. Il arrive qu'on en fasse des reconstructions imaginaires dans les jardins. Les jeunes gens de la noblesse européenne entreprennent "le grand tour" vers l'Italie, la Grèce, le Proche-Orient.

Le XIXe siècle trouvera les ruines émouvantes, grandioses, en un mot "sublimes". Dans le désir de sauvegarder, certains achèteront des fragments de ruines. À partir de 1834, Prosper Mérimée (qui n'a pas été qu'un écrivain) commence à recenser sur le territoire français les ensembles architecturaux remarquables.

En 1840, une commission publie une première liste de 934 "monuments historiques", d'abord pour les préserver de la démolition, ensuite pour les restaurer.

Aujourd'hui, on parle de préservation du patrimoine. Les terribles destructions des guerres du  XXe siècle ont conduit à étendre la notion de préservation en conservant en l'état des ruines témoins de l'Histoire. Il peut s'agir aussi bien de blockhaus sur la côte normande que d'un village incendié comme Oradour. Émotion et réflexion sur ce que l'humanité est capable de faire sont alors le message.

Présenté par
Christine Lefournier de l'association VSArt

Depuis 1986, VSArt organise chaque année 3000 animations culturelles en France. Plus de 60 000 personnes - adultes et enfants en situation de fragilité - en bénéficient.

Financé par
MDA Eure-et-Loir & CARSAT Centre Val de Loire
Mercredi 19 mars à 14h30
1h00
173 inscrits
Disponible en replay jusqu’au 19 juin 2025
Financé par
MDA Eure-et-Loir & CARSAT Centre Val de Loire

Pendant des siècles, on n'a pas hésité à démolir et à se servir des pierres comme carrière pour faire du nouveau. Mais, à partir du XVIIIe siècle, on assiste à un éveil de la sensibilité pour les ruines. On y voit les vestiges d'un passé glorieux et la préfiguration de ce qui adviendra de toute œuvre humaine : apogée et décadence.

Les peintres les représentent et quelquefois en inventent. Il arrive qu'on en fasse des reconstructions imaginaires dans les jardins. Les jeunes gens de la noblesse européenne entreprennent "le grand tour" vers l'Italie, la Grèce, le Proche-Orient.

Le XIXe siècle trouvera les ruines émouvantes, grandioses, en un mot "sublimes". Dans le désir de sauvegarder, certains achèteront des fragments de ruines. À partir de 1834, Prosper Mérimée (qui n'a pas été qu'un écrivain) commence à recenser sur le territoire français les ensembles architecturaux remarquables.

En 1840, une commission publie une première liste de 934 "monuments historiques", d'abord pour les préserver de la démolition, ensuite pour les restaurer.

Aujourd'hui, on parle de préservation du patrimoine. Les terribles destructions des guerres du  XXe siècle ont conduit à étendre la notion de préservation en conservant en l'état des ruines témoins de l'Histoire. Il peut s'agir aussi bien de blockhaus sur la côte normande que d'un village incendié comme Oradour. Émotion et réflexion sur ce que l'humanité est capable de faire sont alors le message.

Présenté par
Christine Lefournier de l'association VSArt

Depuis 1986, VSArt organise chaque année 3000 animations culturelles en France. Plus de 60 000 personnes - adultes et enfants en situation de fragilité - en bénéficient.